« Les blocks » est une métonymie qui désigne les cités HLM par leur forme de gros parallélépipèdes. Sofiane nous dit que les quartiers de banlieue émettent un bruit spécifique que l’on entend dans les sous-sols des bâtiments susnommés. Il s’agit d’une métaphore, le rappeur parle en réalité de l’ambiance en général et du climat parfois hostile de ce genre de quartier.
Sofiane parle ensuite d’un deuxième son qui est cette fois si bien réel puisqu’il s’agit des coups de feu produits par les glocks (une série de pistolets fabriqués par l'entreprise autrichienne éponyme). Les « sous sales » désignent l’argent sale que l’on peut gagner en travaillant dans des affaires illicites. Le rappeur évoque donc les risques qu’impliquent de telles activités.
« Les blocks » est une métonymie qui désigne les cités HLM par leur forme de gros parallélépipèdes. Sofiane nous dit que les quartiers de banlieue émettent un bruit spécifique que l’on entend dans les sous-sols des bâtiments susnommés. Il s’agit d’une métaphore, le rappeur parle en réalité de l’ambiance en général et du climat parfois hostile de ce genre de quartier.
Sofiane parle ensuite d’un deuxième son qui est cette fois si bien réel puisqu’il s’agit des coups de feu produits par les glocks (une série de pistolets fabriqués par l'entreprise autrichienne éponyme). Les « sous sales » désignent l’argent sale que l’on peut gagner en travaillant dans des affaires illicites. Le rappeur évoque donc les risques qu’impliquent de telles activités.
Sofiane continue d’énumérer les choses qui font la vie des gens dans son quartier et nous parle cette fois ci de la justice. Un procureur est le représentant de l’état auprès du tribunal. Le rappeur s’adresse directement à quelqu’un qui a vraisemblablement commis des délits puisqu’il se retrouve face à une procureur de la République. Il lui rappelle que rien ne sert de jouer au dur dans la rue pour être respecté de tous car une fois dans un tribunal, on se retrouve seul.
Il rappelle également que son interlocuteur s’est mis lui même dans cette situation puisqu’il s’est associé avec des personnes douteuses. On note ici une double métonymie : Sofiane désigne ces personnes douteuses par leurs « mains toutes sales » (ce qui est en soi une métaphore pour désigner leurs activités illégales) et désigne également les mauvaises associations de son interlocuteurs par le simple fait de serrer les mauvaises mains. Nous avons donc deux métonymies et une métaphore sur la même ligne, chapeau l’artiste !
Sofiane continue d’énumérer les choses qui font la vie des gens dans son quartier et nous parle cette fois ci de la justice. Un procureur est le représentant de l’état auprès du tribunal. Le rappeur s’adresse directement à quelqu’un qui a vraisemblablement commis des délits puisqu’il se retrouve face à une procureur de la République. Il lui rappelle que rien ne sert de jouer au dur dans la rue pour être respecté de tous car une fois dans un tribunal, on se retrouve seul.
Il rappelle également que son interlocuteur s’est mis lui même dans cette situation puisqu’il s’est associé avec des personnes douteuses. On note ici une double métonymie : Sofiane désigne ces personnes douteuses par leurs « mains toutes sales » (ce qui est en soi une métaphore pour désigner leurs activités illégales) et désigne également les mauvaises associations de son interlocuteurs par le simple fait de serrer les mauvaises mains. Nous avons donc deux métonymies et une métaphore sur la même ligne, chapeau l’artiste !
Sofiane parle ici d’un homme qui vivait dans son quartier (toujours désigné par les « blocks ») et qui est selon lui devenu fou/paumé. Il veut dire par là que cet homme agit de façon incohérente et ne sait plus où il en est.
Le rappeur nous révèle que l’homme en question est en fait son interlocuteur des lignes précédentes. Il essaye de le rassurer en lui disant que lui et son équipe ne vont pas le frapper. Cela sous-entend que cet « ancien des blocks » a commis des actes qui mériteraient qu’il se fasse frapper. De quoi peut-il bien s’agir ?
Sofiane parle ici d’un homme qui vivait dans son quartier (toujours désigné par les « blocks ») et qui est selon lui devenu fou/paumé. Il veut dire par là que cet homme agit de façon incohérente et ne sait plus où il en est.
Le rappeur nous révèle que l’homme en question est en fait son interlocuteur des lignes précédentes. Il essaye de le rassurer en lui disant que lui et son équipe ne vont pas le frapper. Cela sous-entend que cet « ancien des blocks » a commis des actes qui mériteraient qu’il se fasse frapper. De quoi peut-il bien s’agir ?
« khaf » signifie « peur » en arabe. Sofiane nous dit donc que lui et son équipe n’ont pas peur de la personne dont il parle depuis le début du morceau et qui se révèle être un traître, une balance. Ils n’ont pas peur de lui car ils le connaissent depuis sa naîssance ou presque, ce qui rend son acte encore plus grave.
Le phase suivante est assez énigmatique (surtout qu’on n’entend pas parfaitement les mots que Sofiane prononce juste avant). Le rappeur sous-entend peut-être par cette métaphore que le traître dont il parle en sait beaucoup sur lui et son équipe et détient une grande quantité d’informations.
« khaf » signifie « peur » en arabe. Sofiane nous dit donc que lui et son équipe n’ont pas peur de la personne dont il parle depuis le début du morceau et qui se révèle être un traître, une balance. Ils n’ont pas peur de lui car ils le connaissent depuis sa naîssance ou presque, ce qui rend son acte encore plus grave.
Le phase suivante est assez énigmatique (surtout qu’on n’entend pas parfaitement les mots que Sofiane prononce juste avant). Le rappeur sous-entend peut-être par cette métaphore que le traître dont il parle en sait beaucoup sur lui et son équipe et détient une grande quantité d’informations.
Sofiane n’attend pas pour passer à l’action, il lui faut peu de temps pour trouver l’adresse du traître et se rendre à son domicile pour le punir. Il explique qu’il n’hésitera pas à abattre l’homme et ce en ayant les idées claires, son actes ne sera pas causé par l’alcool. Comme l’a dit Kendrick Lamar dans HUMBLE : « If I kill a nigga it won’t be the alcohol » (si je tue un mec, ce ne sera pas à cause de l’alcool).
Sofiane n’attend pas pour passer à l’action, il lui faut peu de temps pour trouver l’adresse du traître et se rendre à son domicile pour le punir. Il explique qu’il n’hésitera pas à abattre l’homme et ce en ayant les idées claires, son actes ne sera pas causé par l’alcool. Comme l’a dit Kendrick Lamar dans HUMBLE : « If I kill a nigga it won’t be the alcohol » (si je tue un mec, ce ne sera pas à cause de l’alcool).
Fianso continue de décrire le sort que son équipe réserve aux balances qui trainent dans leur cité. Ils ne font qu’un pour pointer leurs armes vers le traître. Dans le milieu dont est issu Sofiane, il est très grave de balancer les siens, c’est pourquoi Sofiane ressent tant de haine pour la personne dont il parle (d’où la « braise dans les yeux », métaphore qui décrit cette haine et le regard noir de Sofiane et les siens).
Il compare ensuite ce châtiment à un acte sexuel. On a l’habitude, dans le rap français, d’entendre « je te baise » quand un rappeur parle de faire du mal à un de ses ennemis. Cependant, Sofiane pousse la métaphore en rajoutant un élément qui est « sans la bise », ce qui implique un rapport sexuel violent et soudain, voire même forcé. C’est un détail qui renforce la violence de la phase puisque Sofiane ne compare pas le traitement épouvantable de ses ennemis à un simple rapport sexuel mais à un viol.
Fianso continue de décrire le sort que son équipe réserve aux balances qui trainent dans leur cité. Ils ne font qu’un pour pointer leurs armes vers le traître. Dans le milieu dont est issu Sofiane, il est très grave de balancer les siens, c’est pourquoi Sofiane ressent tant de haine pour la personne dont il parle (d’où la « braise dans les yeux », métaphore qui décrit cette haine et le regard noir de Sofiane et les siens).
Il compare ensuite ce châtiment à un acte sexuel. On a l’habitude, dans le rap français, d’entendre « je te baise » quand un rappeur parle de faire du mal à un de ses ennemis. Cependant, Sofiane pousse la métaphore en rajoutant un élément qui est « sans la bise », ce qui implique un rapport sexuel violent et soudain, voire même forcé. C’est un détail qui renforce la violence de la phase puisque Sofiane ne compare pas le traitement épouvantable de ses ennemis à un simple rapport sexuel mais à un viol.
Sofiane s’adresse à nouveau directement au traître et lui demande son état d’esprit après ses actes, s’il n’a pas ressenti de remords ou de regrets après avoir trahi ses proches. Il l’appelle « frérot » car il était véritablement proche de lui, ce qui l’attriste encore plus. Il agrémente sa question d’un détail sur l’apparence de son interlocuteur.
Balmain est une maison de couture française. Sofiane nous informe que le traître porte un faux vêtement Balmain, probablement parce qu’il n’a pas les moyens de s’en acheter un vrai. Ce détail n’est pas là par hasard, Sofiane attire l’attention de son interlocuteur sur le fait que ses actes ne lui ont même pas assuré un quelconque profit, il ne comprend donc pas pourquoi il a agi de la sorte. On note que Sofiane utilise « derrière » pour parler du vêtement en question et non pas « dans ton Balmain… ». Ce choix de mot insinue que le traître se cache derrière son vêtement contrefait, faux signe de réussite sociale.
Sofiane s’adresse à nouveau directement au traître et lui demande son état d’esprit après ses actes, s’il n’a pas ressenti de remords ou de regrets après avoir trahi ses proches. Il l’appelle « frérot » car il était véritablement proche de lui, ce qui l’attriste encore plus. Il agrémente sa question d’un détail sur l’apparence de son interlocuteur.
Balmain est une maison de couture française. Sofiane nous informe que le traître porte un faux vêtement Balmain, probablement parce qu’il n’a pas les moyens de s’en acheter un vrai. Ce détail n’est pas là par hasard, Sofiane attire l’attention de son interlocuteur sur le fait que ses actes ne lui ont même pas assuré un quelconque profit, il ne comprend donc pas pourquoi il a agi de la sorte. On note que Sofiane utilise « derrière » pour parler du vêtement en question et non pas « dans ton Balmain… ». Ce choix de mot insinue que le traître se cache derrière son vêtement contrefait, faux signe de réussite sociale.
Honda est un constructeur d’automobiles. Ce n’est pas un constructeur de luxe comme Ferrari ou Maserati que l’on aurait été moins surpris d’entendre dans un morceau de rap. Sofiane utilise cette marque comme synonyme de vie normale/morose (sans réussite financière) et « conte de fée » comme synonyme de richesse. La personne qui a poussé l’ami de Sofiane à le balancer est appelée « le chef ». Il s’agit peut-être d’un chef de gang adverse ou même d’un chef de police. Dans tous les cas, celui-ci a forcé le traître à agir de la force sans rien lui promettre en retour, il lui a dit qu’il resterait pauvre, à rouler en Honda et à porter du faux Balmain. Il l’a même menacé en lui disant que s’il n’obéissait pas, il serait obligé de le tuer.
Honda est un constructeur d’automobiles. Ce n’est pas un constructeur de luxe comme Ferrari ou Maserati que l’on aurait été moins surpris d’entendre dans un morceau de rap. Sofiane utilise cette marque comme synonyme de vie normale/morose (sans réussite financière) et « conte de fée » comme synonyme de richesse. La personne qui a poussé l’ami de Sofiane à le balancer est appelée « le chef ». Il s’agit peut-être d’un chef de gang adverse ou même d’un chef de police. Dans tous les cas, celui-ci a forcé le traître à agir de la force sans rien lui promettre en retour, il lui a dit qu’il resterait pauvre, à rouler en Honda et à porter du faux Balmain. Il l’a même menacé en lui disant que s’il n’obéissait pas, il serait obligé de le tuer.
Sofiane revient à la description de son passage à l’action. Il est apparemment au domicile du traître (peut-être même vient-il de le tuer) mais n’y trouve pas ce qu’il cherche, de l’argent ou des objets de valeur quelconques. Il pense s’être trompé d’endroit, la balance gardait sûrement ses richesses autre part, ou peut-être n’en possédait-elle pas, sa trahison ne lui ayant rien rapporté.
Sofiane se montre déçu car on lui avait dit qu’il trouverait de l’argent ici. Cette phrase est une métaphore : il est également déçu car il pensait pouvoir faire confiance à son ami. « valeurs » a ici un double sens : les richesse que Sofiane n’a pas trouvées au domicile du traître mais aussi les valeurs morales de celui-ci qui se sont révélées inexistantes puisqu’il a mis ses amis en danger. « là dedans » désigne à la fois le coffre et le traître lui même pour qui Sofiane n’a plus aucun respect et qu’il désigne donc comme un objet sans âme. On ressent à travers cette phase le dégout qu’à Sofiane pour la personne dont il parle.
Sofiane revient à la description de son passage à l’action. Il est apparemment au domicile du traître (peut-être même vient-il de le tuer) mais n’y trouve pas ce qu’il cherche, de l’argent ou des objets de valeur quelconques. Il pense s’être trompé d’endroit, la balance gardait sûrement ses richesses autre part, ou peut-être n’en possédait-elle pas, sa trahison ne lui ayant rien rapporté.
Sofiane se montre déçu car on lui avait dit qu’il trouverait de l’argent ici. Cette phrase est une métaphore : il est également déçu car il pensait pouvoir faire confiance à son ami. « valeurs » a ici un double sens : les richesse que Sofiane n’a pas trouvées au domicile du traître mais aussi les valeurs morales de celui-ci qui se sont révélées inexistantes puisqu’il a mis ses amis en danger. « là dedans » désigne à la fois le coffre et le traître lui même pour qui Sofiane n’a plus aucun respect et qu’il désigne donc comme un objet sans âme. On ressent à travers cette phase le dégout qu’à Sofiane pour la personne dont il parle.
Sofiane s’adresse à son équipe et leur dit que maintenant qu’ils se sont occupés de la balance, ils peuvent retourner à leurs affaires illicites. La nécessité de tuer un ancien ami n’est pour eux qu’un incident mineur qui ne les empêche pas de retourner travailler juste après.
Le rappeur nous dit même qu’il se lève tous les matins en sachant qu’il devra peut-être affronter la mort, soit celle d'un autre parce qu’il devra tuer quelqu’un, soit sa propre mort puisqu’il mène une vie dangereuse.
Sofiane s’adresse à son équipe et leur dit que maintenant qu’ils se sont occupés de la balance, ils peuvent retourner à leurs affaires illicites. La nécessité de tuer un ancien ami n’est pour eux qu’un incident mineur qui ne les empêche pas de retourner travailler juste après.
Le rappeur nous dit même qu’il se lève tous les matins en sachant qu’il devra peut-être affronter la mort, soit celle d'un autre parce qu’il devra tuer quelqu’un, soit sa propre mort puisqu’il mène une vie dangereuse.
Sofiane parle ici de trafic de drogue. Il transporte apparemment 300 grammes de drogue (sans préciser de quelle drogue il s’agit) qu’il a cachés dans des paquets de couches pour bébés afin de passer inaperçu s’il se fait contrôler.
Le rappeur enchaîne avec une phase ego-trip dans laquelle il nous dit tirer des coups de feu au sol pour faire « danser » ses ennemis. Cette imagerie rappelle certains westerns américains dans lesquels on voit des scènes similaires. Cette pratique a pour but de ridiculiser ses adversaires en leur faisant peur.
Sofiane parle ici de trafic de drogue. Il transporte apparemment 300 grammes de drogue (sans préciser de quelle drogue il s’agit) qu’il a cachés dans des paquets de couches pour bébés afin de passer inaperçu s’il se fait contrôler.
Le rappeur enchaîne avec une phase ego-trip dans laquelle il nous dit tirer des coups de feu au sol pour faire « danser » ses ennemis. Cette imagerie rappelle certains westerns américains dans lesquels on voit des scènes similaires. Cette pratique a pour but de ridiculiser ses adversaires en leur faisant peur.
Le port d’Anvers est un port belge situé sur l'estuaire de l'Escaut et donnant sur la mer du Nord.
L’expression « avoir ses entrées » signifie avoir des passe-droits ou des connaissances. Sofiane détourne cette expression pour nous dire qu’il a accès à des moyens secrets pour faire sortir discrètement et illégalement des marchandises du port d’Anvers. Il s’agit donc bel et bien de contrebande, plus précisément de trafic de drogue comme il l’a précisé juste avant.
Le rappeur détourne ensuite une nouvelle expression, « avoir un plan B », le plan B étant la première alternative au plan principal (le plan A). Habituellement, on dit ne pas avoir de plan B quand on est tellement sûr de la fiabilité de son plan A qu’on estime ne pas avoir besoin d’un plan de secours. Or, Sofiane joue ici sur l’usage des lettres de l’alphabet pour nous dire qu’il n’a que des « plans C », c’est à dire des plans Cocaïnes. Autrement dit, Sofiane fait passer de la Cocaïne par le port d’Anvers et ses plans sont tellement fiables qu’il ne réfléchit jamais à un plan B.
Le port d’Anvers est un port belge situé sur l'estuaire de l'Escaut et donnant sur la mer du Nord.
L’expression « avoir ses entrées » signifie avoir des passe-droits ou des connaissances. Sofiane détourne cette expression pour nous dire qu’il a accès à des moyens secrets pour faire sortir discrètement et illégalement des marchandises du port d’Anvers. Il s’agit donc bel et bien de contrebande, plus précisément de trafic de drogue comme il l’a précisé juste avant.
Le rappeur détourne ensuite une nouvelle expression, « avoir un plan B », le plan B étant la première alternative au plan principal (le plan A). Habituellement, on dit ne pas avoir de plan B quand on est tellement sûr de la fiabilité de son plan A qu’on estime ne pas avoir besoin d’un plan de secours. Or, Sofiane joue ici sur l’usage des lettres de l’alphabet pour nous dire qu’il n’a que des « plans C », c’est à dire des plans Cocaïnes. Autrement dit, Sofiane fait passer de la Cocaïne par le port d’Anvers et ses plans sont tellement fiables qu’il ne réfléchit jamais à un plan B.
« Les blocks » est une métonymie qui désigne les cités HLM par leur forme de gros parallélépipèdes. Sofiane nous dit que les quartiers de banlieue émettent un bruit spécifique que l’on entend dans les sous-sols des bâtiments susnommés. Il s’agit d’une métaphore, le rappeur parle en réalité de l’ambiance en général et du climat parfois hostile de ce genre de quartier.
Sofiane parle ensuite d’un deuxième son qui est cette fois si bien réel puisqu’il s’agit des coups de feu produits par les glocks (une série de pistolets fabriqués par l'entreprise autrichienne éponyme). Les « sous sales » désignent l’argent sale que l’on peut gagner en travaillant dans des affaires illicites. Le rappeur évoque donc les risques qu’impliquent de telles activités.
« Les blocks » est une métonymie qui désigne les cités HLM par leur forme de gros parallélépipèdes. Sofiane nous dit que les quartiers de banlieue émettent un bruit spécifique que l’on entend dans les sous-sols des bâtiments susnommés. Il s’agit d’une métaphore, le rappeur parle en réalité de l’ambiance en général et du climat parfois hostile de ce genre de quartier.
Sofiane parle ensuite d’un deuxième son qui est cette fois si bien réel puisqu’il s’agit des coups de feu produits par les glocks (une série de pistolets fabriqués par l'entreprise autrichienne éponyme). Les « sous sales » désignent l’argent sale que l’on peut gagner en travaillant dans des affaires illicites. Le rappeur évoque donc les risques qu’impliquent de telles activités.
Sofiane continue d’énumérer les choses qui font la vie des gens dans son quartier et nous parle cette fois ci de la justice. Un procureur est le représentant de l’état auprès du tribunal. Le rappeur s’adresse directement à quelqu’un qui a vraisemblablement commis des délits puisqu’il se retrouve face à une procureur de la République. Il lui rappelle que rien ne sert de jouer au dur dans la rue pour être respecté de tous car une fois dans un tribunal, on se retrouve seul.
Il rappelle également que son interlocuteur s’est mis lui même dans cette situation puisqu’il s’est associé avec des personnes douteuses. On note ici une double métonymie : Sofiane désigne ces personnes douteuses par leurs « mains toutes sales » (ce qui est en soi une métaphore pour désigner leurs activités illégales) et désigne également les mauvaises associations de son interlocuteurs par le simple fait de serrer les mauvaises mains. Nous avons donc deux métonymies et une métaphore sur la même ligne, chapeau l’artiste !
Sofiane continue d’énumérer les choses qui font la vie des gens dans son quartier et nous parle cette fois ci de la justice. Un procureur est le représentant de l’état auprès du tribunal. Le rappeur s’adresse directement à quelqu’un qui a vraisemblablement commis des délits puisqu’il se retrouve face à une procureur de la République. Il lui rappelle que rien ne sert de jouer au dur dans la rue pour être respecté de tous car une fois dans un tribunal, on se retrouve seul.
Il rappelle également que son interlocuteur s’est mis lui même dans cette situation puisqu’il s’est associé avec des personnes douteuses. On note ici une double métonymie : Sofiane désigne ces personnes douteuses par leurs « mains toutes sales » (ce qui est en soi une métaphore pour désigner leurs activités illégales) et désigne également les mauvaises associations de son interlocuteurs par le simple fait de serrer les mauvaises mains. Nous avons donc deux métonymies et une métaphore sur la même ligne, chapeau l’artiste !
Sofiane s’adresse apparemment à une personne inconnue qu’il semble vouloir mettre en garde. Même s’il a réussi à neutraliser les petites frappes qui lui voulaient du mal, il tombera forcément sur plus fort que lui s’il reste sur la voie de l’illicite.
Sofiane s’adresse apparemment à une personne inconnue qu’il semble vouloir mettre en garde. Même s’il a réussi à neutraliser les petites frappes qui lui voulaient du mal, il tombera forcément sur plus fort que lui s’il reste sur la voie de l’illicite.
Sofiane continue de parler du sombre destin de son interlocuteur. Il lui dit qu’il risque de croiser le chemin d’équipes très soudées qui lui voudront du mal et qui n’auront que faire de ses fausses excuses.
Il est à noter que même s’il parle du futur (en utilisant « Demain »), Sofiane s’exprime au présent de l’indicatif (« tu tombes »). Ce procédé a pour but de montrer que le temps passe vite et que les problèmes se font rarement attendre.
Sofiane continue de parler du sombre destin de son interlocuteur. Il lui dit qu’il risque de croiser le chemin d’équipes très soudées qui lui voudront du mal et qui n’auront que faire de ses fausses excuses.
Il est à noter que même s’il parle du futur (en utilisant « Demain »), Sofiane s’exprime au présent de l’indicatif (« tu tombes »). Ce procédé a pour but de montrer que le temps passe vite et que les problèmes se font rarement attendre.
« Les blocks » est une métonymie qui désigne les cités HLM par leur forme de gros parallélépipèdes. Sofiane nous dit que les quartiers de banlieue émettent un bruit spécifique que l’on entend dans les sous-sols des bâtiments susnommés. Il s’agit d’une métaphore, le rappeur parle en réalité de l’ambiance en général et du climat parfois hostile de ce genre de quartier.
Sofiane parle ensuite d’un deuxième son qui est cette fois si bien réel puisqu’il s’agit des coups de feu produits par les glocks (une série de pistolets fabriqués par l'entreprise autrichienne éponyme). Les « sous sales » désignent l’argent sale que l’on peut gagner en travaillant dans des affaires illicites. Le rappeur évoque donc les risques qu’impliquent de telles activités.
« Les blocks » est une métonymie qui désigne les cités HLM par leur forme de gros parallélépipèdes. Sofiane nous dit que les quartiers de banlieue émettent un bruit spécifique que l’on entend dans les sous-sols des bâtiments susnommés. Il s’agit d’une métaphore, le rappeur parle en réalité de l’ambiance en général et du climat parfois hostile de ce genre de quartier.
Sofiane parle ensuite d’un deuxième son qui est cette fois si bien réel puisqu’il s’agit des coups de feu produits par les glocks (une série de pistolets fabriqués par l'entreprise autrichienne éponyme). Les « sous sales » désignent l’argent sale que l’on peut gagner en travaillant dans des affaires illicites. Le rappeur évoque donc les risques qu’impliquent de telles activités.
Sofiane continue d’énumérer les choses qui font la vie des gens dans son quartier et nous parle cette fois ci de la justice. Un procureur est le représentant de l’état auprès du tribunal. Le rappeur s’adresse directement à quelqu’un qui a vraisemblablement commis des délits puisqu’il se retrouve face à une procureur de la République. Il lui rappelle que rien ne sert de jouer au dur dans la rue pour être respecté de tous car une fois dans un tribunal, on se retrouve seul.
Il rappelle également que son interlocuteur s’est mis lui même dans cette situation puisqu’il s’est associé avec des personnes douteuses. On note ici une double métonymie : Sofiane désigne ces personnes douteuses par leurs « mains toutes sales » (ce qui est en soi une métaphore pour désigner leurs activités illégales) et désigne également les mauvaises associations de son interlocuteurs par le simple fait de serrer les mauvaises mains. Nous avons donc deux métonymies et une métaphore sur la même ligne, chapeau l’artiste !
Sofiane continue d’énumérer les choses qui font la vie des gens dans son quartier et nous parle cette fois ci de la justice. Un procureur est le représentant de l’état auprès du tribunal. Le rappeur s’adresse directement à quelqu’un qui a vraisemblablement commis des délits puisqu’il se retrouve face à une procureur de la République. Il lui rappelle que rien ne sert de jouer au dur dans la rue pour être respecté de tous car une fois dans un tribunal, on se retrouve seul.
Il rappelle également que son interlocuteur s’est mis lui même dans cette situation puisqu’il s’est associé avec des personnes douteuses. On note ici une double métonymie : Sofiane désigne ces personnes douteuses par leurs « mains toutes sales » (ce qui est en soi une métaphore pour désigner leurs activités illégales) et désigne également les mauvaises associations de son interlocuteurs par le simple fait de serrer les mauvaises mains. Nous avons donc deux métonymies et une métaphore sur la même ligne, chapeau l’artiste !
Sofiane attaque ce deuxième couplet avec une phase assez pessimiste sur l’avenir des jeunes délinquants. Il n’y a que deux issues : se faire tuer ou aller en prison. Cette phase rappelle celle du Ministère A.M.E.R. : « C’est la peine maximale ou la pierre tombale » (Cours Plus Vite que les Balles).
Un armistice est une convention signée par plusieurs gouvernements mettant fin à des hostilités entre armées en temps de guerre. Sofiane sait que les trêves ne durent jamais dans son quartier, c’est pourquoi lui et ses amis son toujours armés même en période paisible. La sûreté avant tout.
Sofiane attaque ce deuxième couplet avec une phase assez pessimiste sur l’avenir des jeunes délinquants. Il n’y a que deux issues : se faire tuer ou aller en prison. Cette phase rappelle celle du Ministère A.M.E.R. : « C’est la peine maximale ou la pierre tombale » (Cours Plus Vite que les Balles).
Un armistice est une convention signée par plusieurs gouvernements mettant fin à des hostilités entre armées en temps de guerre. Sofiane sait que les trêves ne durent jamais dans son quartier, c’est pourquoi lui et ses amis son toujours armés même en période paisible. La sûreté avant tout.
« On a bien faim » signifie que Sofiane et les siens sont motivés et ambitieux (ils ont la dalle) mais peut aussi être compris au sens premier du terme : Sofiane et les siens viennent d’un milieu défavorisé et ont connu la misère. Cela dit, les deux sont ici complémentaires.
La signification du nombre 555 est assez mystérieuse, on sait qu’il s’agit d’une boîte de nuit à Marrakech, peut-être Sofiane veut-il donc nous faire savoir que ses revenus lui permettent de prendre du bon temps. Le 666, aussi appelé le nombre de la Bête ou chiffre de la Bête est contenu dans l'Apocalypse de Jean, au chapitre 13, verset 18. Dans la culture populaire, ce chiffre représente le diable et plus généralement le mal. Sofiane vit dans un monde dangereux et est sans cesse témoin de la malveillance des hommes.
Sofiane dit à son interlocuteur qu’il a bien fait de ne pas aller parler à la police pour le balancer. En effet, on a vu dans le premier couplet quel sort Sofiane et les siens réservent aux traîtres, c’est pourquoi il vaut mieux respecter la loi du silence, l’Omerta.
« Laisser parler Mozart » est probablement une métaphore du silence. En effet, Sacha Guitry a dit : « Lorsqu'on vient d'entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui ». Sofiane fait référence à cette citation en disant à son interlocuteur qu’il a bien fait de garder le silence.
Sofiane dit à son interlocuteur qu’il a bien fait de ne pas aller parler à la police pour le balancer. En effet, on a vu dans le premier couplet quel sort Sofiane et les siens réservent aux traîtres, c’est pourquoi il vaut mieux respecter la loi du silence, l’Omerta.
« Laisser parler Mozart » est probablement une métaphore du silence. En effet, Sacha Guitry a dit : « Lorsqu'on vient d'entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui ». Sofiane fait référence à cette citation en disant à son interlocuteur qu’il a bien fait de garder le silence.
Sofiane décrit ici les différents éléments qui constituent une scène de crime (il fait d’ailleurs une allitération avec la syllabe « cr »). Un « légiste » est un médecin qui pratique les autopsies. La « craie dans le concret » est une métonymie qui décrit les silhouettes à la craie tracées au sol autour des cadavres sur une scène de crime (Sofiane fait un anglicisme en disant « concret » au lieu de « béton » qui se dit « concrete » en anglais). « Pas de croquis » est une variante made in Sofiane de l’expression « Je vais pas te faire un dessin » : Sofiane s’exprime clairement et tout le monde comprend de quoi il parle. Comme le disait Booba : « T’as pas besoin de dessin, pas besoin d’une putain d’esquisse » (Le Crime Paie).
Le « croco » est un terme régulièrement utilisé dans le rap français, il s’agit d’une métonymie décrivant un vêtement de la marque Lacoste par l’animal figurant sur son logo. Le vêtement de la victime dont parle Sofiane est déchiré et tâché de sang. Ce spectacle n’est pas beau à voir, c’est pourquoi Sofiane dit ironiquement que cela n’a rien à voir avec les « Beaux-Arts ».
Sofiane décrit ici les différents éléments qui constituent une scène de crime (il fait d’ailleurs une allitération avec la syllabe « cr »). Un « légiste » est un médecin qui pratique les autopsies. La « craie dans le concret » est une métonymie qui décrit les silhouettes à la craie tracées au sol autour des cadavres sur une scène de crime (Sofiane fait un anglicisme en disant « concret » au lieu de « béton » qui se dit « concrete » en anglais). « Pas de croquis » est une variante made in Sofiane de l’expression « Je vais pas te faire un dessin » : Sofiane s’exprime clairement et tout le monde comprend de quoi il parle. Comme le disait Booba : « T’as pas besoin de dessin, pas besoin d’une putain d’esquisse » (Le Crime Paie).
Le « croco » est un terme régulièrement utilisé dans le rap français, il s’agit d’une métonymie décrivant un vêtement de la marque Lacoste par l’animal figurant sur son logo. Le vêtement de la victime dont parle Sofiane est déchiré et tâché de sang. Ce spectacle n’est pas beau à voir, c’est pourquoi Sofiane dit ironiquement que cela n’a rien à voir avec les « Beaux-Arts ».
Sofiane continue le récit ultra-sombre de la criminalité dans son quartier et décrit ses congénères comme des concentrés de pure violence (« jus de bagarre »). Il rappelle que leurs agissements son causés par l’appât du gain.
Sofiane et ses amis en veulent toujours plus et cherchent à gagner le plus d’argent possible, jusqu’à en être dégoûtés.
Sofiane continue le récit ultra-sombre de la criminalité dans son quartier et décrit ses congénères comme des concentrés de pure violence (« jus de bagarre »). Il rappelle que leurs agissements son causés par l’appât du gain.
Sofiane et ses amis en veulent toujours plus et cherchent à gagner le plus d’argent possible, jusqu’à en être dégoûtés.
Le Rif est la région Nord du Maroc. C’est le long de cette côte que le réseau de trafic de drogue de Sofiane opère (du moins celui du personnage qu’il incarne dans ce morceau). Les « ballons » sont des paquets de drogue qui sont largués (par avion ou par bateau) au large du Rif pour y être récupérés par des garde-côtes corrompus.
Sofiane compare la série de paquets de drogue qu’il laisse derrière lui aux cailloux que le Petit Poucet sème pour ne pas perdre son chemin.
Le Rif est la région Nord du Maroc. C’est le long de cette côte que le réseau de trafic de drogue de Sofiane opère (du moins celui du personnage qu’il incarne dans ce morceau). Les « ballons » sont des paquets de drogue qui sont largués (par avion ou par bateau) au large du Rif pour y être récupérés par des garde-côtes corrompus.
Sofiane compare la série de paquets de drogue qu’il laisse derrière lui aux cailloux que le Petit Poucet sème pour ne pas perdre son chemin.
Les trafiquants de drogue ont une immense fortune du fait de leurs activités. Ils vivent dans le luxe et sont donc, comme toute personne aisée, assez propres sur eux et donnent une bonne image d’eux mêmes.
Cependant, Sofiane nous fait savoir qu’il ne vaut mieux pas causer de problème à ce genre de personnes car ce sont avant tout des criminels qui n’hésitent pas, malgré leurs manières d’aristocrates, à résoudre leurs soucis de façon violente (ce qui se termine bien souvent en scène de crime, comme décrit par Sofiane précédemment).
Les trafiquants de drogue ont une immense fortune du fait de leurs activités. Ils vivent dans le luxe et sont donc, comme toute personne aisée, assez propres sur eux et donnent une bonne image d’eux mêmes.
Cependant, Sofiane nous fait savoir qu’il ne vaut mieux pas causer de problème à ce genre de personnes car ce sont avant tout des criminels qui n’hésitent pas, malgré leurs manières d’aristocrates, à résoudre leurs soucis de façon violente (ce qui se termine bien souvent en scène de crime, comme décrit par Sofiane précédemment).
Très souvent, les gens perdent tout sens de l’honneur quand les enjeux sont trop grands. Ici, Sofiane explique que certains seraient prêts à dénoncer leur famille pour éviter de faire dix ans de prison ferme. Le rappeur tente d’expliquer les actes des balances comme celle dont il était question dans le premier couplet sans pour autant les excuser.
Très souvent, les gens perdent tout sens de l’honneur quand les enjeux sont trop grands. Ici, Sofiane explique que certains seraient prêts à dénoncer leur famille pour éviter de faire dix ans de prison ferme. Le rappeur tente d’expliquer les actes des balances comme celle dont il était question dans le premier couplet sans pour autant les excuser.
Dans l’Islam, le « Wess Wess » correspond aux mauvaises pensées que sont le doute et la tentation du pêché (entre autres) et qui sont provoquées par le Diable pour détourner les fidèles de leur foi. FedEx est une entreprise américaine et une compagnie aérienne spécialisée dans le transport international de fret. Sofiane nous dit que le Wess Wess surgit aussi rapidement qu’une livraison FedEx.
« Donner le go » est une expression déjà utilisée par Sofiane dans le refrain de Bandit Saleté. Cela signifie que Sofiane donne le feu vert à ses associés pour lancer leurs opérations illicites. Le fait que Sofiane donne le go « par un texto » nous fait comprendre que le rappeur est haut placé dans le milieu du crime est que c’est donc lui qui donne les ordres tout en se tenant à l’écart du terrain pour ne pas se mouiller et ne pas être associé aux activités illicites de ses hommes. Il a gravit les échelons, alors il ne fait plus le sale boulot.
Sofiane termine son couplet par une dernière parole adressée à un de ses ennemis. Ce dernier a fait preuve d’égoïsme en voulant « garder son assiette » (c’est à dire préserver ses biens, sa situation) et a causé du tort à Sofiane pour y parvenir.
Le rappeur l’informe qu’il n’a que faire de sa trahison, lui et ses vrais amis ont tracé leur chemin sans lui et ont finalement connu la réussite puisqu’ils montent maintenant différentes affaires, ici dans la restauration.
Le procédé utilisé est toujours le même : Sofiane prend une métaphore ou une expression imagée (ici, « garder son assiette ») et la détourne avec un mot du même champ lexical/thème que cette image, cette fois ci au sens propre : les « restos » (la phase sur les « plans B/plans C » est élaborée de la même façon, ainsi que celle sur « cracher du fric/envie de tousser »).
Sofiane parle ici de trafic de drogue. Il transporte apparemment 300 grammes de drogue (sans préciser de quelle drogue il s’agit) qu’il a cachés dans des paquets de couches pour bébés afin de passer inaperçu s’il se fait contrôler.
Le rappeur enchaîne avec une phase ego-trip dans laquelle il nous dit tirer des coups de feu au sol pour faire « danser » ses ennemis. Cette imagerie rappelle certains westerns américains dans lesquels on voit des scènes similaires. Cette pratique a pour but de ridiculiser ses adversaires en leur faisant peur.
Sofiane parle ici de trafic de drogue. Il transporte apparemment 300 grammes de drogue (sans préciser de quelle drogue il s’agit) qu’il a cachés dans des paquets de couches pour bébés afin de passer inaperçu s’il se fait contrôler.
Le rappeur enchaîne avec une phase ego-trip dans laquelle il nous dit tirer des coups de feu au sol pour faire « danser » ses ennemis. Cette imagerie rappelle certains westerns américains dans lesquels on voit des scènes similaires. Cette pratique a pour but de ridiculiser ses adversaires en leur faisant peur.
Le port d’Anvers est un port belge situé sur l'estuaire de l'Escaut et donnant sur la mer du Nord.
L’expression « avoir ses entrées » signifie avoir des passe-droits ou des connaissances. Sofiane détourne cette expression pour nous dire qu’il a accès à des moyens secrets pour faire sortir discrètement et illégalement des marchandises du port d’Anvers. Il s’agit donc bel et bien de contrebande, plus précisément de trafic de drogue comme il l’a précisé juste avant.
Le rappeur détourne ensuite une nouvelle expression, « avoir un plan B », le plan B étant la première alternative au plan principal (le plan A). Habituellement, on dit ne pas avoir de plan B quand on est tellement sûr de la fiabilité de son plan A qu’on estime ne pas avoir besoin d’un plan de secours. Or, Sofiane joue ici sur l’usage des lettres de l’alphabet pour nous dire qu’il n’a que des « plans C », c’est à dire des plans Cocaïnes. Autrement dit, Sofiane fait passer de la Cocaïne par le port d’Anvers et ses plans sont tellement fiables qu’il ne réfléchit jamais à un plan B.
Le port d’Anvers est un port belge situé sur l'estuaire de l'Escaut et donnant sur la mer du Nord.
L’expression « avoir ses entrées » signifie avoir des passe-droits ou des connaissances. Sofiane détourne cette expression pour nous dire qu’il a accès à des moyens secrets pour faire sortir discrètement et illégalement des marchandises du port d’Anvers. Il s’agit donc bel et bien de contrebande, plus précisément de trafic de drogue comme il l’a précisé juste avant.
Le rappeur détourne ensuite une nouvelle expression, « avoir un plan B », le plan B étant la première alternative au plan principal (le plan A). Habituellement, on dit ne pas avoir de plan B quand on est tellement sûr de la fiabilité de son plan A qu’on estime ne pas avoir besoin d’un plan de secours. Or, Sofiane joue ici sur l’usage des lettres de l’alphabet pour nous dire qu’il n’a que des « plans C », c’est à dire des plans Cocaïnes. Autrement dit, Sofiane fait passer de la Cocaïne par le port d’Anvers et ses plans sont tellement fiables qu’il ne réfléchit jamais à un plan B.
« Les blocks » est une métonymie qui désigne les cités HLM par leur forme de gros parallélépipèdes. Sofiane nous dit que les quartiers de banlieue émettent un bruit spécifique que l’on entend dans les sous-sols des bâtiments susnommés. Il s’agit d’une métaphore, le rappeur parle en réalité de l’ambiance en général et du climat parfois hostile de ce genre de quartier.
Sofiane parle ensuite d’un deuxième son qui est cette fois si bien réel puisqu’il s’agit des coups de feu produits par les glocks (une série de pistolets fabriqués par l'entreprise autrichienne éponyme). Les « sous sales » désignent l’argent sale que l’on peut gagner en travaillant dans des affaires illicites. Le rappeur évoque donc les risques qu’impliquent de telles activités.
« Les blocks » est une métonymie qui désigne les cités HLM par leur forme de gros parallélépipèdes. Sofiane nous dit que les quartiers de banlieue émettent un bruit spécifique que l’on entend dans les sous-sols des bâtiments susnommés. Il s’agit d’une métaphore, le rappeur parle en réalité de l’ambiance en général et du climat parfois hostile de ce genre de quartier.
Sofiane parle ensuite d’un deuxième son qui est cette fois si bien réel puisqu’il s’agit des coups de feu produits par les glocks (une série de pistolets fabriqués par l'entreprise autrichienne éponyme). Les « sous sales » désignent l’argent sale que l’on peut gagner en travaillant dans des affaires illicites. Le rappeur évoque donc les risques qu’impliquent de telles activités.
Sofiane continue d’énumérer les choses qui font la vie des gens dans son quartier et nous parle cette fois ci de la justice. Un procureur est le représentant de l’état auprès du tribunal. Le rappeur s’adresse directement à quelqu’un qui a vraisemblablement commis des délits puisqu’il se retrouve face à une procureur de la République. Il lui rappelle que rien ne sert de jouer au dur dans la rue pour être respecté de tous car une fois dans un tribunal, on se retrouve seul.
Il rappelle également que son interlocuteur s’est mis lui même dans cette situation puisqu’il s’est associé avec des personnes douteuses. On note ici une double métonymie : Sofiane désigne ces personnes douteuses par leurs « mains toutes sales » (ce qui est en soi une métaphore pour désigner leurs activités illégales) et désigne également les mauvaises associations de son interlocuteurs par le simple fait de serrer les mauvaises mains. Nous avons donc deux métonymies et une métaphore sur la même ligne, chapeau l’artiste !
Sofiane continue d’énumérer les choses qui font la vie des gens dans son quartier et nous parle cette fois ci de la justice. Un procureur est le représentant de l’état auprès du tribunal. Le rappeur s’adresse directement à quelqu’un qui a vraisemblablement commis des délits puisqu’il se retrouve face à une procureur de la République. Il lui rappelle que rien ne sert de jouer au dur dans la rue pour être respecté de tous car une fois dans un tribunal, on se retrouve seul.
Il rappelle également que son interlocuteur s’est mis lui même dans cette situation puisqu’il s’est associé avec des personnes douteuses. On note ici une double métonymie : Sofiane désigne ces personnes douteuses par leurs « mains toutes sales » (ce qui est en soi une métaphore pour désigner leurs activités illégales) et désigne également les mauvaises associations de son interlocuteurs par le simple fait de serrer les mauvaises mains. Nous avons donc deux métonymies et une métaphore sur la même ligne, chapeau l’artiste !
Sofiane s’adresse apparemment à une personne inconnue qu’il semble vouloir mettre en garde. Même s’il a réussi à neutraliser les petites frappes qui lui voulaient du mal, il tombera forcément sur plus fort que lui s’il reste sur la voie de l’illicite.
Sofiane s’adresse apparemment à une personne inconnue qu’il semble vouloir mettre en garde. Même s’il a réussi à neutraliser les petites frappes qui lui voulaient du mal, il tombera forcément sur plus fort que lui s’il reste sur la voie de l’illicite.
Sofiane continue de parler du sombre destin de son interlocuteur. Il lui dit qu’il risque de croiser le chemin d’équipes très soudées qui lui voudront du mal et qui n’auront que faire de ses fausses excuses.
Il est à noter que même s’il parle du futur (en utilisant « Demain »), Sofiane s’exprime au présent de l’indicatif (« tu tombes »). Ce procédé a pour but de montrer que le temps passe vite et que les problèmes se font rarement attendre.
Sofiane continue de parler du sombre destin de son interlocuteur. Il lui dit qu’il risque de croiser le chemin d’équipes très soudées qui lui voudront du mal et qui n’auront que faire de ses fausses excuses.
Il est à noter que même s’il parle du futur (en utilisant « Demain »), Sofiane s’exprime au présent de l’indicatif (« tu tombes »). Ce procédé a pour but de montrer que le temps passe vite et que les problèmes se font rarement attendre.
« Les blocks » est une métonymie qui désigne les cités HLM par leur forme de gros parallélépipèdes. Sofiane nous dit que les quartiers de banlieue émettent un bruit spécifique que l’on entend dans les sous-sols des bâtiments susnommés. Il s’agit d’une métaphore, le rappeur parle en réalité de l’ambiance en général et du climat parfois hostile de ce genre de quartier.
Sofiane parle ensuite d’un deuxième son qui est cette fois si bien réel puisqu’il s’agit des coups de feu produits par les glocks (une série de pistolets fabriqués par l'entreprise autrichienne éponyme). Les « sous sales » désignent l’argent sale que l’on peut gagner en travaillant dans des affaires illicites. Le rappeur évoque donc les risques qu’impliquent de telles activités.
« Les blocks » est une métonymie qui désigne les cités HLM par leur forme de gros parallélépipèdes. Sofiane nous dit que les quartiers de banlieue émettent un bruit spécifique que l’on entend dans les sous-sols des bâtiments susnommés. Il s’agit d’une métaphore, le rappeur parle en réalité de l’ambiance en général et du climat parfois hostile de ce genre de quartier.
Sofiane parle ensuite d’un deuxième son qui est cette fois si bien réel puisqu’il s’agit des coups de feu produits par les glocks (une série de pistolets fabriqués par l'entreprise autrichienne éponyme). Les « sous sales » désignent l’argent sale que l’on peut gagner en travaillant dans des affaires illicites. Le rappeur évoque donc les risques qu’impliquent de telles activités.
Sofiane continue d’énumérer les choses qui font la vie des gens dans son quartier et nous parle cette fois ci de la justice. Un procureur est le représentant de l’état auprès du tribunal. Le rappeur s’adresse directement à quelqu’un qui a vraisemblablement commis des délits puisqu’il se retrouve face à une procureur de la République. Il lui rappelle que rien ne sert de jouer au dur dans la rue pour être respecté de tous car une fois dans un tribunal, on se retrouve seul.
Il rappelle également que son interlocuteur s’est mis lui même dans cette situation puisqu’il s’est associé avec des personnes douteuses. On note ici une double métonymie : Sofiane désigne ces personnes douteuses par leurs « mains toutes sales » (ce qui est en soi une métaphore pour désigner leurs activités illégales) et désigne également les mauvaises associations de son interlocuteurs par le simple fait de serrer les mauvaises mains. Nous avons donc deux métonymies et une métaphore sur la même ligne, chapeau l’artiste !
Sofiane continue d’énumérer les choses qui font la vie des gens dans son quartier et nous parle cette fois ci de la justice. Un procureur est le représentant de l’état auprès du tribunal. Le rappeur s’adresse directement à quelqu’un qui a vraisemblablement commis des délits puisqu’il se retrouve face à une procureur de la République. Il lui rappelle que rien ne sert de jouer au dur dans la rue pour être respecté de tous car une fois dans un tribunal, on se retrouve seul.
Il rappelle également que son interlocuteur s’est mis lui même dans cette situation puisqu’il s’est associé avec des personnes douteuses. On note ici une double métonymie : Sofiane désigne ces personnes douteuses par leurs « mains toutes sales » (ce qui est en soi une métaphore pour désigner leurs activités illégales) et désigne également les mauvaises associations de son interlocuteurs par le simple fait de serrer les mauvaises mains. Nous avons donc deux métonymies et une métaphore sur la même ligne, chapeau l’artiste !