Paroles de La petite rivière

Anne Sylvestre
La petite rivière, elle est toujours couchée, toujours couchée
La petite rivière, elle peut pas se lever, pas se lever
Mais elle chante, mais elle chante
Toujours elle sourit, toujours contente
Elle passe en riant les heures lentes
Tachant de faire sans bouger mais rien qu'à force de rêver
Des tourbillons, des friselis
Qui mettent les rayons du soleil dans son lit
Ses parents sont des saules
Qui se penchent vers son courant
Ils ont sur les épaules un bout de ciel trop grand
Ils campent sur ses plages en rêvant qu'elle soit torrent
Cascade ou pluie d'orage ou fille du vent
La petite rivière, elle est toujours couchée, toujours couchée
La petite rivière, elle peut pas se lever, pas se lever
Mais elle chante, mais elle chante
Toujours elle sourit, toujours contente
Elle accorde la vie à tant de plantes
Et tant d'oiseaux viennent chercher
Près d'elle de quoi s'envoler
Ses tourbillons, ses friselis
Font tomber les rayons du soleil dans son lit
Il est d'autres rivières, d'autres ruisseaux, d'autres enfants
Qui leur vie toute entière, vivent différemment
Mais cette différence, il ne faut pas en avoir peur
Car tous ils sautent et dansent avec le cœur
La petite rivière, elle est toujours couchée, toujours couchée
La petite rivière, elle peut pas se lever, pas se lever
Mais elle chante, mais elle chante
Toujours elle sourit toujours contente
Elle ne se plaint jamais et quand il vente
C'est elle qui vient rassurer ceux qui vivent à ses côtés
Ses tourbillons, ses friselis
Enferment les rayons du soleil dans son lit
Mais elle chante, mais elle chante
Toujours elle sourit, toujours contente
Elle ne se plaint jamais et quand il vente
C'est elle qui vient rassurer ceux qui vivent à ses côtés
Ses tourbillons, ses friselis
Enferment les rayons du soleil dans son lit.
InterprèteAnne Sylvestre
LabelBLV
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