Paroles de Nique Le Système

Sniper
Je dénonce le système dans lequel on vit tout en le faisant
Fonctionner en consommant, difficile de faire autrement
Je vis avec mon temps, suivant le troupeau comme tous les autres moutons
Je reste militant mais c'est le berger qui tient le bâton
Qui nous le met dans les roues et qui nous mène en bateau
Nous fait ber-tom quand on marche encore à tâtons
Et resserre l'étau, l'état nous la met en beauté
Après la pluie le beau temps on peut se pointer ou pas
Je suis déjà blasé depuis longtemps
La France accueille à bras ouverts
Mais les vitrollais ont vite compris que Maigret n'était qu'une brute
Mon coeur abrite la souffrance des colonies
Si on dit que ce n'est qu'un détail, c'est que Le Pen est un sale porc
Faire la misère c'est tabou pour les toubabs
Les coups bas des condés, coupables de meurtre sur les colleurs d'affiches
Je paye de mon épiderme, il n'est de commissariat qui ne referme pas de fantômes
Voir l'arrivée de terroristes, ou la violence augmenter,
Puis s'acharner sur l'islamiste, fais la joie du nationaliste,
Il suffit d'une chaîne à audience, d'un arabe dans leur rubrique
Pour outrager la vieille France, et choquer l'opinion publique,
Mais que dire de la république ?
C'est que pour un biko ou un nègre les maigres salaires sont les mêmes
Donc ils me touchent le zgeg, j'retranscris les joies et les larmes
Les cris et drames, dénonce l'Etat et ses méfaits car la bouche est une arme
Niquer le système, ils auront le feu car ils ont semé la haine,
Qu'on les brûle, qu'on les pende ou qu'on les jette dans la Seine,
La jeunesse du ghetto a la rage qui coule dans les veines, il faut briser les chaines
Ne vois tu donc pas à quel point il est terrible
De lire dans l'abîme, le désespoir d'une communauté de survivre aux erreurs de la bible
Mais dans ce combat ultime je proteste et me noie dans ces sombres desseins
Où les déceptions se succèdent, et où s'accroissent ces certificats de décès
Même en ces heures sombres ils m'insurgent
Sache que je ne cesserais de contester les conditions de vie en HLM
Ils nous ségrèguent c'est vrai, mais la France c'est pas la Hongrie
Ici il faut que tu traînes ton pedigree pour que tu puisses un jour te prétendre libre
Elle cherche à brûler nos racines,
Tous les ans, tous les mois, tous les jours, c'est nos frères qu'elle assassine,
Elle nous tchatche, elle nous ment, elle nous bluffe, elle nous fascine,
C'est l'ennemi du ghetto, un mauvais jour se dessine
Oh Babylone, ton système est conçu pour nous enterrer plus tôt
Mais y a des soldats, des vrais guerriers dans le ghetto
Avoir la foi, garder la tête, oh c'est sa qu'il faut faire pour faire lever le veto
J'aimerais être dans la peau de ce flingue
Tenu dans la main d'un beur qui se verrait caner Le Pen
J'aimerais être dans la peau de ce surin
Tenu dans la main d'un nègre pour une balafre sur Maigret
J'emmerde la droite et leurs élus
J'aimerais que mon majeur crève l'oeil à Jean-Marie
Je me battrais pour la richesse de mes racines
Quand un facho meurt, Bakar à le sourire
J'ai vu les yeux de la haine sous un drap blanc,
Le Mississipi tuer des innocents,
La France donner au FN plus de 13%,
J'ai vu les frères combattre leur propre frère
Des histoires à 5 francs, suivies d'un meurtre et d'un enterrement
J'ai vu les yeux de certains hommes politique
Qui avant de penser au peuple ne cherche qu'a devenir président de la République
J'ai vu le reflet de mes yeux dans ce miroir, j'écris mes peines sur grimoire
Eben, un huit de plus pour changé l'histoire
J'accuse les juges de faire preuve de préjugés
J'accuse le droit de donner à un seul homme de pouvoir nous juger
J'accuse cet engouement qu'a l'humanité pour le dégoût
J'accuse les procureurs de mettre les mêmes sous écrous
J'accuse les chiens de l'Etat d'avoir la gâchette facile
J'accuse celui qui enferme un frère entre 4 murs
J'accuse certains prêtres de vouloir toucher ce qu'on a conçu
J'accuse les congressistes de n’être qu'une bande de démagogues
J'accuse les morts subites pour un paquet d'oseille
J'accuse les dirigeants de tirer les ficelles
J'accuse les élus trouillards des ghettos de chez eux
J'accuse l'Etat de tout leur business mafieux
J'accuse la colère de trop bien faire son boulot
J'accuse ce système ou t'es rien sans fric
J'accuse cet arôme de drame d’être un zéphyr de folie
J'accuse les élus corrompus de profiter de leur statut
InterprèteSniper
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