Paroles de Au Mont Ida, Trois Deesses

Roberto Alagna
PÂRIS
Au mont Ida, trois Déesses
Se querellaient dans un bois.
Quelle est, disaient ces Princesses,
La plus belle de nous trois?
Evohé, que ces Déesses,
Pour enjôler les garçons,
évohé, que ces Déesses
Ont de drôles de façons.
Dans ce bois passe un jeune homme,
Un jeune homme Irais et beau (C'est moi!)
Sa main tenait une pomme,
Vous voyez bien le tableau.
Ah, holà, eh! Le beau jeune homme,
Un instant, arrêtez-vous,
Et veuillez donner la pomme
à la plus belle de nous.
Evohé, que ces Déesses,
Pour enjôler les garçons,
évohé, que ces Déesses
Ont de drôles de façons.
L'une dit: j'ai ma réserve,
Ma pudeur, ma chasteté,
Donne le prix à Minerve,
Minerve l'a mérité.
Evohé, que ces Déesses,
Ont de drôles de façons.
L'autre dit: j'ai ma naissance,
Mon orgueil et mon paon.
Je dois l'emporter, je pense,
Donne la pomme à Junon.
Evohé, que ces Déesses,
Ont de drôles de façons
Pour enjôler les garçons, .
La troisième, ah, la troisième!
La troisième ne dit rien;
Elle eut le prix tout de même,
Calchas, vous m'entendez bien!
Evohé, que ces Déesses,
Pour enjôler les garçons,
évohé, que ces Déesses
Ont de drôles de façons.
InterprèteRoberto Alagna
LabelEMI
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