Paroles de A peine 7 heures

Patrick Boyon
A peine 7 heures
En public à la « septième vague »
(Paroles, Musique et arrangements : Patrick Boyon)
A peine 7 heures, tu pars au boulot,
Tu traînes ta carcasse, tu finis ton mégot !
Une drôle d’odeur dans ce caniveau.
Ici, y a pas de palaces, c’est pas Monte Carlo.
Ca gesticule et ça vocifère,
Dans cette rue qu’est une vraie fourmilière.
Les camions qui fument, c’est tout gris dans l’air,
Hier soir il a plu, même les nuages sont de travers.
Les uns sur les autres, tu tournes le dos,
A une fille qu’à l’air jolie et qui dit pas un mot.
Son parfum qui flotte au creux de son manteau
Mais quel est celui qui s’endort sur sa peau ?
Tu tournes la tête mais elle ne te voit pas
Tout contre la fenêtre elle ferme les yeux parfois
Le métro s’arrête et elle se lève déjà
Sort une cigarette et s’éloigne à grands pas
Les mains sur ton bureau t’es prêt à l’emploi
Entre 2 dossiers tu rêves à je ne sais quoi
Tu mords ton stylo tu te tords les doigts
Sur cette chaise usée en vieux formica
Sous les néons qui rendent le teint blafard
Tu rêves de soleil dans le gris des placards
Tu planques tes rêves au fond d’un tiroir
Puisque ta vie c’est même pas ton histoire
Y’a rien de neuf y’a rien de nouveau
Le jour s’efface aux terrasses des bistrots
Les gens défilent et te poussent dans le dos
Dans cette drôle de ville on y a même pas d’oiseaux.
InterprètePatrick Boyon
LabelWPM
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