Paroles de Marianne couche
Le Voyage de Noz148073
Marianne couche
Marianne couche avec de drôles de gens
Dans les rues de Paris
Toulon, Marseille, Orange
A leur bras elle s’affiche
Marianne couche avec les Allemands
Pour leur bel uniforme
Le tissu sans mélanges
Le reste elle s’en fiche
Mais tu rêves, tu rêves Marianne
Et tu vas encore revenir pleurer
Quand ils vont te réveiller
Mais tu rêves, tu rêves Marianne
As-tu oublié les cris métissés
Que tu étouffais sous ton oreiller ?
Marianne jure qu’ils sont de pur sang
Mais trop coucher avec ses frères
Ca dégénère
Et ça pourrit en dedans
Alors Marianne accouche d’un mauvais sentiment
L’enfant aura tout de son père :
Un seul œil devant
Et des années en arrière
Mais tu rêves, tu rêves Marianne
Et tu vas encore revenir pleurer
Quand ils vont te réveiller
Mais tu rêves, tu rêves Marianne
As-tu oublié les cris métissés
Que tu étouffais sous ton oreiller ?
Puisque ça ne suffit pas de parler gentiment
Puisque tu flirtes avec le pire
Sans réfléchir
Marianne écoute-moi :
Il faut raser la tête et dégager le front
Pour qu’à nouveau peut-être
Un jour, enfin, l’amour
Abreuve nos sillons
Mais tu rêves, tu rêves Marianne
Et tu vas encore revenir pleurer
Quand ils vont te réveiller
Mais tu rêves, tu rêves Marianne
As-tu oublié les cris métissés
Que tu étouffais sous ton oreiller ?
Marianne touche le fond à présent...
InterprèteLe Voyage de Noz
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