qu’elle efface de sa main
en l’attendant sans y croire
pour cet enfant qui se tait
toute sa vie, là, sous les pierres
pour les rivières qui se meurent
pour les peines intérieures
que j’ai rêvés si longtemps
et pour celui qu’elle me donne
pour les pleurs et leurs mystères
même si mon air c’est du vent