Quotidiennement je ressens la pesanteur du monde.
Quotidiennement impuissant face à l’ampleur du nombre.
Des files indiennes effrayantes aux heures de pointes, on patiente.
Mais moi j’ai un truc sympa, ben oui quoi, j’y pense pas…
Je m’arrête un instant dans le flot incessant.
Stationnement gênant…
Et les yeux des passants ont des regards inquiétants.
Stationnement…
Quotidiennement je me sens happé par le tourbillon,
Quotidiennement j’y ressemble toujours avec plus de précision.
Et dans cette foule qui me hante, je calcule la chaleur ambiante.
On me bouscule, je me débats : quotidiennement je prends sur moi.
Je m’arrête un instant dans le flot incessant.
Stationnement gênant…
Et les yeux des passants ont des regards inquiétants.
Stationnement…