Paroles de Traffic girl

Indochine
Là dans le matin immobile
Depuis des mois
Une vie devant
Tes yeux défilent
Mais tu n'en bougeras pas
Dans un uniforme
Mécanique comme une poupée
Tu restes là
Plus rien ne bouge, plus rien ne file
Depuis longtemps, longtemps déjà
Le traffic devant tes yeux défile
Mais n'existe pas, n'existe pas
Je vois le soleil, qui se dessine
Comme un fantôme
Sans vie sans voix
Une ombre écrasée
Qui prend racine
Et quelques ébats
Sur tes pas
Gracile et rêveuse, impassible
Et pourtant plus personne n'y croit
Personne n'y croit, plus personne n'y croit
Et sous le soleil qui scintille
De plus en plus chaud
Tu restes là
Et bientôt tu perds l'équilibre
Puis tu t'écrases de haut en bas
Comme un sommeil invisible
Comme le monde tu sais
Tu te relèveras pas, tu te relèveras pas
J'aurais voulu te voir
Encore une fois, j'aurais voulu te voir
Mais comme dans ce pays là, tu ne te relèveras
Tu ne te relèveras pas
Ne reste pas
Comme un soldat de bois
Tu rougis, tu regardes devant toi
Comme un poupée de bois
Tu rougis, tu souris, pour rien
Devant toi
Comme un soldat, pour moi
Tu danses et tu penses, et tu penses à quoi?
Comme un soldat en bois
Tu danses, et tu penses, et tu penses à quoi?
InterprèteIndochine
LabelSME FRANCE
Paroles certifiées par nos expertsParoles certifiées par nos experts