Paroles de Mille et une nuit

Gullia
En ville, je grandi loin de la nature.
De temps en temps, j’ai besoin d’un peu d’air pur.
Mais pour dépasser la côte d’Azur,
Voyager loin, il faut changer sa monture.
À cheval, en chameau, mais pas en voiture.
Le soir dans ma chambre, entre quatre murs,
Je sais que le rêve est le moyen le plus sûr
Pour vivre au cœur d’une exotique aventure.
Pour m’endormir je compte les moutons.
Je compte aussi les chèvres et les scorpions.
Sous la lune, dès que le compte est bon,
Les dunes se profilent à l’horizon.
Et je vis, mille et une nuits,
Bien au chaud au fond de mon lit.
En comptant les chameaux et les dromadaires,
Chaque nuit, je suis reine du désert.
Je m’appelle Salomé, et c’est bien normal,
Sans trahir mes secrets, que je me dévoile,
De vouloir danser et mettre les voiles,
Pieds nus, dans le sable, à la belle étoile.
Pour quitter plus souvent ce monde infernal,
Chaque nuit je fais ce rêve idéal,
Pour me bâtir un conte original,
Où ma chambre est mon palais oriental.
Pour m’endormir je compte les moutons.
Je compte aussi les chèvres et les scorpions.
Sous la lune, dès que le compte est bon,
Les dunes se profilent à l’horizon.
Et je vis, mille et une nuits,
Bien au chaud au fond de mon lit.
En comptant les chameaux et les dromadaires,
Chaque nuit, je suis reine du désert.
Et je vis, mille et une nuits,
Bien au chaud au fond de mon lit.
En comptant les chameaux et les dromadaires,
Chaque nuit, je suis reine du désert.
Même à l’école je compte les moutons.
Je compte aussi les heures de punition.
Et tant pis si le compte n’est pas bon,
Je vois mon rêve au bout de l’horizon.
Et je vis, mille et une nuits,
Bien au chaud au fond de mon lit.
En comptant les chameaux et les dromadaires,
Chaque nuit, je suis reine du désert.
Et je vis, mille et une nuits,
Bien au chaud au fond de mon lit.
En comptant les chameaux et les dromadaires,
Chaque nuit, je suis reine du désert.
InterprèteGullia
LabelSMI
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