Paroles de Diane, Séléné (L'horizon chimérique - op. 118 n° 3) 1921

Gabriel Fauré
Diane, Séléné, lune de beau métal,
Qui reflète vers nous, ta face déserte,
Dans l'immortel ennui du calme sidéral,
Le regret d'un soleil dont nous pleurons la perte.
Ô lune, je t'en veux de ta limpidité
Injurieuse au trouble vain des pauvres âmes,
Et mon coeur, toujours las et toujours agité,
Aspire vers la paix de ta nocturne flamme.
InterprèteGabriel Fauré
LabelVIR
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