Paroles de Bladi

Freeman
(freeman)
Même en étant plein y a toujours moyen de s'plaindre
geindre avec mes yeux des coeurs vont s'éteindre
hana rien n'a changé mentalité du bled
kho nif respect fierté jamais j'changerai ma peau
marron le daron là-bas moi au milieu d'un baron
faut c'qu'il faut la caillasse manque
intelligent compté, inculte escroqué
basse pays du gaz on fait des fachés sans butagaz
sachez, la blanche représente ma fierté
mon peuple se bat tu voit jamais on s'est arrêtés
chez nous, tous les jours des princesses meurent
se meurent, après l'horreur le coeur ne vit plus
sans parti, patrie, si j'suis parti c'est pas d'ma faute
certains tahanes acceptent pas leur vie, trop d'monde te fuit
tu manque cette ancre et peu d'choses
je guette mon retour comme un gardien devant sa tour close
quelques proses pour ma famille que j'connais pas
au 20ème siècle c'est pas admi, c'est pas que j'peux pas
mais j'veux pas y aller, chuis pas un zorro
j'dit seulement c'que j'ressens et pas en solo
c'est la ville, le pays le monde qui crie
et certains comme moi écrivent le bled, mon pays
plus d'liberté d'expression
ya hassima chaoul matou ali anek ya namoussiba
seul une heure d'avion nous sépare
seul sur notre dame à l'horizon
j'rêve de te voir en bonne santé
quelle gloire pour un pays sans peuple déchiré
manipulé pour le blé.
(au Refrain, x2):
De là je pense à toi le bled mon pays
ya hassima avec ses treillis
est-ce là le prix d'une liberté?
d'une liberté oubliée avec ses tueries
le bled se pourrit.
(khaled) ...
(au Refrain, x2)
(K-rim)
Assis en silence sans cesse
je ressace mes souvenirs près de ma fenêtre
un reflet reflète une ombre sombre sur ma feuille blanche
pour toi la blanche qui pleure
loin des terreurs près de mon coeur
la peur se meurt quand vient la nuit
ici j'écris pour ceux qu'on oublie, le bled
mon pays est-ce ça le prix?
le prix d'une liberté oubliée sous les cris escarpés
de là mon crayon noir fait couler mes pensées, pour
elle la blanche persécutée d'un soir
au fond de ma mémoire se repose l'espoir
sur des lignes fines la guigne du desespoir
faut voir quand elle tient dans sa main le destin
mesquin, mesquina oh baïda mon amour pour toujours
quand le jour reflète
pourvu que tout s'arrête je le souhaite
sur mes lettres froissées mon seul voeux guette mes versets.
Pour ces dames vêtues de blanc hantées par le drame
sous les charmes loin des armes
j'ai vu des larmes tomber en silence sur le seuil en deuil
couvertes de feuilles mortes déçues
déchirées par une guerre qui continue.
Qu'est devenu le respect un passé, à force d'y penser
j'ai mal au coeur et mes phrases cessent d'avancer.
(au Refrain, x2)
(khaled)
InterprèteFreeman
LabelEMI
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