Paroles de L'an Mil

Capart
L’an mil
Louis Capart
En foule noire et servile
Aux tombées de la nuit
Le peuple descend au cœur des grand-villes
Pour tromper son ennui
Pour oublier la misèr’ des faubourgs
Et les rêves déçus
Au son des flûtes et de quelques tambours
Il danse dans les rues
La fin du monde n’est pas annoncée
Mais il fait froid souvent
Alors on vient juste se réchauffer
Aux feux de la Saint-Jean.
Alors on vient juste se réchauffer
Aux feux de la Saint-Jean.
En petit nombre on l’avait deviné
Les humains sont perdus
Alors ce soir mille sont rassemblés
Pour être reconnus
Comme à la messe au pied des cathédrales
Viennent les solitaires
Les petits couples dont la vie banale
Cherchent d’autres mystères
La fin du monde n’est pas annoncée
Mais la peur est en nous
Alors on vient juste se protéger
Dans la ronde des fous
Alors on vient juste se protéger
Dans la ronde des fous
Les nouveaux princes ont payé la musique
En bontés éphémères
Les musiciens sont pour les politiques
Devenus exemplaires
L’air à danser devient pas cadensé
Pour couvrir les refrains
Qui faisait tord aux marchands des cités
Aux notables du coin.
La fin du monde n’est pas annoncée
InterprèteCapart
LabelIFR
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