"Le rêve le plus efficace pour les billets de théâtre ou de cinéma, est naturellement celui qui fait appel aux éléments les plus profonds, les plus organiques et pour tout dire les plus terribles de l'être humain et avant tout bien entendu le sexe, le sang et la mort."
Et me voila une fois de plus prit d'angoisses en pansant qu'on est rien ici. Apparition fugace comme une envie de pisser. Je m’efforce d'éviter les crasses. Je suis pas pressé de trépasser. Je laisse des traces en forme de textes sur feuilles froissées. Qu'on puisse dire un jour que je suis passé. En attendant je me demande comment affronter les réalités d'un monde qui est en train de s’effondrer. Est-ce que je serais sage ou affronter? J'hésite entre la malhonnêteté et les valeur due a l'éducation dont j'ai hérité. Celle du courage et du bien mérité. La récompense au prix de la sueur. J'ai toujours vu mon père se lever aux premières lueurs du jours, pour qu'il ne me manque rien, pour m'éviter d'être en chien. Mais je reste un jeune comme les autres. J'aime pas qu'on me donne des ordres. J'm’adapte a ce putain de désordre. Et tout ce que j'ai retenu, c'est qu'on a rien sans rien sauf le bagne, si tu ne suis pas les règles du jeu. Mais c'est toujours les mêmes qui gagnent. J'ai retenu aussi qu'il y a peut de gens sur qui tu peux compter. Les mauvaises langues ça fait longtemps que j'ai arrêté de les écouter. Pour me protéger j'ai trouvé qu'un moyen, devenir vicieux comme un cercle et avoir le coeur aussi sec qu'un désert africain. Les évènement te poussent a devenir froid et calculateurs, et tu pense aussi vite que jouis un précoce éjaculateur. Beaucoup trouverons que j'ai les idées noires, c'est que dans la tête j'ai l'image d'une gamine violée dans un square. Tout ça c'est dur a entendre et ça fait mal, mais j'ouvre les yeux et je voit que le monde est sale. C'est ma vision de la vie, je la donne sans préavis. Car j'aurais p't'être quitté le navire avant d'avoir changé d'avis.