Paroles de Mon Daron

Balbino Medellin
Moi mon daron c’était vraiment une drôle de race
J’ai jamais vu la tendresse dans ses yeux
Il avait un chien, un survêt, une moustache
Et un gun qui lui f’sait briller les yeux, mais moi
J’regardais en face le soleil
Pour plus voir son regard, j’étais un p’tit prince en galère
Aujourd’hui quand j’éteins la lumière
Y’a toujours dans ma mémoire
Comme une étincelle, un néon
Une étincelle, un néon qi m’lâche pas
Et chez mon daron c’était pas un palace
J’passais mes journées dehors à fumer des gitanes
Au bord d’un ravin, au fond d’une impasse
La fin d’une Valstar et le début d’un long long couloir
Souvent ça remonte quand j’ai trop tisé
Ça cavale dans mes veines et ça fait bem bem bem
C’est H24 et cada noche que j’traîne ça
Mais j’arrête là c’est mort
Moi mon daron c’était une drôle de crasse
Et sa poufiasse le soir me crachait au visage
J’osais pas m’essuyer c’était pire qu’un coup d’schlass
Dehors le paysage passait du rouge à la rage
InterprèteBalbino Medellin
LabelUMI
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