Paroles de Bus 137

Balbino Medellin
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Blêmes comme des plantes mises en cave
On avance, on se marave, avec la pluie du matin
7h moins le quart c’est trop tôt
Pour rêver d’un bateau qui a pas l’air d’une galère.
Tout le monde a les pieds trop lourds
Pour rêver d’amour ou pour être solidaire
Prêts à subir les choses et les hommes
C’est chacun pour sa pomme, on est seul sur la terre
Mais moi j’y crois encore !
Ma jolie quand j’te vois sourire
A l’arrêt du bus 137, chaque matin c’est la fête
Quand j’te vois sortir
Et j’ai des rêves pleins les mains
J’attend qu’tu m’regarde pour t’les offrir
A l’arrêt du bus 137, chaque matin c’est la fête
Quand j’te vois sortir planqué dans mes délires
C’est comme entrer en religion,
Bosser pour un patron et surtout être honnête
En chier pour 3 francs 6 sous, mettre sa jeunesse au clou
Y’a pas de « je » dans le verbe être
Elle soigne pas ta lobotomie,
Elle calme juste tes envies en diluant tes venins
T’as trop de doigts pour compter tes amis
Quand tu rentres c’est la nuit, quand tu sors c’est la même
Mais moi j’y crois encore !
Ma jolie quand j’te vois sourire
A l’arrêt du bus 137, chaque matin c’est la fête
Quand j’te vois sortir
Et j’ai des rêves pleins les mains
J’attend qu’tu m’regarde pour t’les offrir
A l’arrêt du bus 137, chaque matin c’est la fête
Quand j’te vois sortir planqué dans mes délires
Mais moi j’y crois encore !
Ma jolie quand j’te vois sourire
A l’arrêt du bus 137, chaque matin c’est la fête
Quand j’te vois sortir
Et j’ai des rêves pleins les mains
J’attend qu’tu m’regarde pour t’les offrir
A l’arrêt du bus 137, chaque matin c’est la fête
Quand j’te vois sortir planqué dans mes délires
InterprèteBalbino Medellin
LabelUMI
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