Paroles de Le Géranium

Anne Sylvestre
Une autre fois rappelle-toi nous n'étions pas ensemble
Où étais-tu ? Je ne sais plus
Les villes se ressemblent,
Se ressemblent quand on s'ennuie et quand on égrène les nuits
Puis un matin, je me souviens je reçus une lettre disant :
Viens donc, cette maison va te plaire peut-être
Tu montes jusqu'au géranium et tu pousses la porte
Sa fleur est rouge et fraîche comme l'amour que je te porte
Et si je dors, réveille-moi
Et si je dors, réveille-moi
J'en ai rêvé puis j'ai trouvé la maison sans encombre
Et l'escalier tout enroulé sur une fraîcheur sombre
Il y glissait une clarté comme aux plus beaux matins d'été
Puis j'ai grimpé tout occupée de ce dernier étage
Où tu dormais, toi, mon secret le but de mon voyage
Je monte jusqu'au géranium, c'est vrai que je le trouve
Sa fleur est rouge et fraîche comme le bonheur que j'éprouve
Et si tu dors, réveille-toi
Oh ! Si tu dors, réveille-toi
Et c'est ainsi que - Dieu merci - furent ces retrouvailles
La ville autour de nos amours enroulait ses murailles
N'avons pas revécu depuis ces journées rondes comme un puits
Si nous trouvons une maison pour y vieillir ensemble
Qu'à celle-là de l'autre fois si peu elle ressemble
Nous garderons le géranium posé devant la porte
Sa fleur est rouge et fraîche comme l'amour que l'on se porte
Et s'il s'endort, va, ne crains rien, car nous le réveillerons bien.
InterprèteAnne Sylvestre
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