Paroles de Troie

Akhenaton
L'orée du 21ème siècle
Voit l'apogée de l'éternel combat
Opposant les Troyens de la variété
Aux Spartiates
Valeureux guerriers du sens
Ayant comme seules armes
La puissance de leurs sons
Et leurs âmes, la ferveur
Et la violence de ces affrontements
Donnent la sève de ce glorieux récit.
A l'heure où celui-ci vous est conté
Les Spartiates débarquent sur la plage.
J'ai pris le champion de ton crew
Il a rejoint l'autre rive
Traîné sous les murs de Troie
Attaché derrière un char d'Audrime
Le soir venu, c'est dans la douleur
Que les frères de mon camp
M'ont réclamé Achille,:
Je t'en prie, rends-nous le foie!
Ils ont séquestré le verbe
Jamais j'arrêterais le combat
Jusqu'à que ces imposteurs
Se la ferme, le sort
Les condamnent à voir venir
La charge de Myrmidon
Dressé pour écraser
Cravacher les perpidons.
Ô verbe, regarde l'horizon
La mer est couverte.
On vient pour te sortir hors de ta prison
Retourne là où les bercés sont allègres
Les avants beaucoup tomberont
Sous la catapulte et l'arbalète.
Tour d'ivoire, geôle aux mille pierres
Artiste de l'illusion, où les paillettes brillent
Où les fils de nos rimes étrillent
Y'a pro-fusion
Les rangs s'étiolent sur les marches
où y'a les têtes de leurs idoles.
trois Mc croisent trois mic'
trois pages
trois fusios
trois claques
trois milles manieres de croiser le fer avec trois bras
mon crew vit a l'étroit
masse ses troupes sous les murs de Troie
trois signes: 3.6.1 sur nos toiles
regard du roi: Aï!!!
on se bat pour nos droits
les balises se broyent en trois secondes
y a les fauves y a les poiss'
les vivresses croit... les autres cloués sur des croix
La plage a été prise
Et la terreur s'est répandue au
Sein des cœurs, Troyens dépéris
La colère et la masse
de guerriers Spartiate ne cessait de grandir.
Le vent de la liberté soufflait et dans la geôle du père.
Entends-tu la complainte
Du vaillant qui mord la poussière
Qui meurt pour une cause noble
Pauvre, loin de ses terres
Chute pour le bien le plus précieux
De l'Homme
De sombres récits décorent mon corps
J'ai la pore de mon corps de mon argile
Avec des rêves plein les poches
Le chemin emprunté, en forçant bras
C'est bien trop souvent le front des proches
Les lanternes qu'on décroche
Eclairent peu nos voix
Alors tenez-vous prêts à l'affront des proches
Drame dans la plaine
Casques, armures noirs pour la peine
C'est ma mémoire
Faut-il vraiment voir pour la perdre?
Si d'aventure tu guerroyais sur ces pistes
Le dernier flash de ta vie
Serait d'Achille le guerrier triste.
Ô, Troyens, je vous en conjure
Rendez-nous les mots
Rendez-nous les songes
Rendez-nous les jours les nuits
Passés qu'à main la main
Ecrits en majuscule
Récitant à voix haute
Tous les poèmes du crépuscule
Mars coule dans nos veines
Et rien ne pourra changer ça.
La multitude de nos hoplites
Recouvrent la plaine
Cette corse inouïe rend jaloux
Le Soleil lui-même
Tant bien qu'un mouvement de pas
Jette l'ombre sur la Terre!
Nous voici à l'orée
Du jour-gloire de mes frères
L'entêtement de Troie l'aura donc
Mené à sa perte
Pleurs dans mon sillage
Tous ravisseurs verbes
Leur maudit palais
Je le démolirai pierre par pierre
Rimes après rimes
Lettres après lettres
L'histoire de la musique retiendra
Qu'on a martelé leurs noms sur les tablettes
Et si un jour, leur descendance se relève
Ils reverront nos trirèmes
Je le jure par mon glaive!
InterprèteAkhenaton
LabelIFR
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