Paroles de Accoutumance

Aketo
Une p’tite bière, servie fraîche
Rhum sec, frais
Remplis l’verre
Il commence il s’arrête plus, il s’met de sacrés bitures
Ce daron se la XXX dur, ses proches le reconnaissent plus
Il voit pas l’bout du nel-tu, sa femme, ses gosses, le haïssent
Quand il rentre à la baraque, ce pochtron les brutalisent
Oh, faut être réaliste deux minutes ça fait longtemps
Qu’il a cette habitude de ne pas avoir de limite dans sa beuverie
Pas un jour où il s’dit "nan", c’est son train-train
Logiquement, direction le Troquet comme tous les matins
Il s’fait soif, un ballon d’rouge ou un demi
Le jour où il est sage, il commence l’après-midi, quelle vie merdique
Putain de merde, a-t-il vraiment songé à freiner
Malgré sa cirrhose du foie, j’crois qu’il compte bien en crever
Ça fait trop d’fois qu’il promet de se calmer
Il a réussi parfois pour replonger
Jusqu’au point de payer l’prix cher et de briser sa propre personne
Épuisé il souhaite une vie plus saine tu sais et pourtant il culpabilise
En vérité, cette vie plus saine il est incapable de la vivre
Rentré à la baraque ivre, à quatre pattes
Des XXX horribles, à sa femme il met des tates-pa
Quand elle dit c’qui lui plait pas, c’est trop tard
Ses valises elle les prépare, devient connard sur le bas de la porte
Pétage de câble à te demander qu’est-ce que l’alcool t’apporte
De bien de mal
Plus rien d’normal
Plus rien d’rant-ma
Putain j’dors mal
Pour rien je râle
Pour rien je rigole
Pour rien je chiale
Pour rien je picole
Pourquoi j’déconne ?
Putain pourquoi j’m’isole ?
Huit-Six Seize
Gin Fizz Frais
Wisky fraise
Qu’est-ce qui m’ferait
On s’bousille on s’arrête plus, ma jeunesse se la XXX dur
J’me bute au Vodka-Redbull, mes proches me reconnaissent plus
Caché derrières mes nettes-lu, pour pas qu’mes yeux me trahissent
Mon regard dans le miroir me fait peur et me neutralise
Faut être réaliste deux minutes, j’me suis mis dedans
J’ai pris cette habitude de ne plus avoir de limites
Dans la beuverie, y’a des soirs où j’me dis "nan"
Et puis si, finalement, mes pas se dirigent tous seul vers l’épicerie
Il s’fait soif, un p’tit flash ou un litron
Les soirs où j’reste sage j’me fais juste un biberon XXX
Putain de merde, faudrait vraiment songer à lâcher
J’me suis noyé dans la ’teille et j’ai beau savoir nager
Ça fait une paie qu’on se dit que c’est passager
Qu’on dit "t’inquiète pas ça gère", on sait tiser,
Jusqu’au point d’payer l’prix cher et de briser sa propre personne,
Épuisé, on rêve d’une vie plus saine, tu sais, et c’est là qu’on culpabilise
En vérité, cette vie plus saine on est incapable de la vivre
Rentré à la baraque ivre, à quatre pattes
J’ai souvent l’air horrible alors que je crois que j’ai la tate-pa
On m’a dit "ralentis" j’ai répondu "t’inquiètes pas"
Mais ce soir, je chiale comme une pédale sur l’épaule d’un pote
Putain j’te gave à m’demander ce que l’alcool m’apporte
InterprèteAketo
LabelBLV
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